vendredi 8 décembre 2023

Eclaircissements

 Le temps est venu des explications sur le retrait de mes délégations par monsieur Jacques Dalex en commune et Communauté de communes, usant du pouvoir qui est le sien pour m'éloigner de l'action publique pour notre territoire, faisant fi du vote démocratique des élections municipales.

Seul l'Essor Savoyard a pris soin de m'interroger et a ensuite respecté ma parole. Le Dauphiné a brodé et inventé sans jamais m'interroger. Le Faucigny n'a pas vérifié ses sources, n'arrivant pas à me joindre pendant mes congés. Ils m'ont interviewé dernièrement et publié un article le 17 novembre. 

Beaucoup de personnes m'interrogent, n'ayant pas compris les raisons du retrait de mes délégations par Jacques Dalex, Maire et Président de la Communauté de Communes. Ces articles, dans des styles très différents, datent de plus d'un mois, je me permets donc de les diffuser. Ils donnent un éclairage sur la situation. 

 Un style différent, l'article du Faucigny avec une erreur d'interprétation. Je ne renie pas mon vote même par procuration, pour la fermeture de la Sambuy dans son mode de gestion. Je trouve qu'il est arrivé prématurément sans avoir exploré les pistes de son devenir, sans la réflexion à l'échelle intercommunale, et la participation de d'autres partenaires publics ou privés. Le maire avait promis que cela viendrait après...


Le maire rappelle constamment, que le retrait des délégations est de sa responsabilité et qu'il n'a pas à se justifier de cette décision. En commune, en tout cas avec les adjoints, la problématique a été clairement énoncée "Je souhaite me représenter en 2026, mais sans Jeannie", et il veut régler le problème maintenant et pas à quelques mois des élections. Il espère que d'ici là les favergiens auront le temps de m'oublier, ainsi que la fermeture de la Sambuy. Il est d'ailleurs déjà en campagne avec de nombreuses réunions publiques, de quartiers, des commerçants, des associations.... En communauté de communes, il écrit personnellement à chaque membre, un long mail qui n'a convaincu quasiment que des élus de Faverges qui craignaient son chantage de départ de la mairie.

Pour ma part, je ne supportais plus, et ne supporte pas, comment Monsieur Dalex ferme rapidement les débats qui ne vont pas dans SA vision. Il fait semblant de ne pas entendre, comprendre, des positionnements différents. Il ne partage pas l'information, la connaissance qui pourtant semblent guidées ses décisions. Il exige une confiance aveugle en sa parole. Autant cela fonctionne en communes, autant les maires et vice-Présidents de la Communauté de Communes ne se laissent pas berner aussi facilement. 

Maintenant je vais reprendre tranquillement le chemin de l'école pour finir ma carrière avant la retraite dans un an. 

Contrairement à ce que j'avais annoncé dans l'émotion, je ne rendrai pas ma place de  2nde vice présidente de la communauté de communes. On m'a confirmé dans ce poste par un vote du 28 septembre 2023, montrant le désaccord du conseil quand au retrait de mes délégations. Je suis donc aujourd'hui, 2nde Vice-Présidente en CCSLA (sans délégations et donc sans indemnités, mais membre du bureau) et simple conseillère en commune,. Je reste dans le respect des électeurs qui avaient voté pour moi et attendent encore de ma part, une forme d'engagement dans la vie publique à leurs côtés.


vendredi 17 novembre 2023

Conseil Municipal du 15 novembre

Deux mois après mon éviction du poste de 1ère adjointe par le maire, j'étais mercredi soir de retour au conseil municipal. Quelle ne fut pas ma surprise de me voir placée, avec mon chevalet nominatif, très haut dans la salle à proximité des adjoints !  Par contre, pour l'appel, il ne le fait plus dans l'ordre de l'élection mais m'a noyée au milieu de la masse des élus majoritaires. Tout cela ne semble pas lié au hasard. En fin de conseil, j'ai demandé à ce que l'ordre d'appel, qui a toujours été celui de l'élection, où je suis en 2ème place et qui a permis au maire  d'être élu, soit respecté de nouveau. N'étant plus invitée aux réunions du groupe majoritaire, j'ai demandé à être placée au fond de la salle près des groupes minoritaires, plus conforme à la situation politique actuelle.

Pour les délibérations votées à ce conseil, je pointe deux délibérations qui nécessitent des explications. 

Je regrette que les minorités n'aient pas voté pour la vente de la parcelle entre le Madrid et le Flavie (ancienne clinique Berger) pour un projet immobilier particulier avec non pas un promoteur privé classique mais une Société Coopérative d'Intérêt Collectif, la SCIC HABITEE - https://habiteescic.com/ habitat éthique et écologique. Habitéé réalise des logements durables et abordables, à destination de propriétaires occupants, souvent primo-accédants.

Le maire n'a pas su présenter ce projet et répondre aux questions des opposants qui certainement auraient été plus favorable s'ils en avaient mieux compris le sens.


Ce projet travaillé depuis le printemps 2021 en concertation avec la SCIC Habitée, une professeure d'architecture de Grenoble, le Parc Naturel Régional du Massif des Bauges, l'Etablissement Public Foncier (EPF), et le Pôle Excellence Bois, a fait l'objet d'un dépôt à l'Appel à Manifestation d'Intérêt (AMI) Engagés pour la qualité du logement de demain lancé le 14 octobre 2021 par le ministère de la Culture, et celui du Logement. Nous avons été labellisé dans ce cadre et sommes suivis par les services de l'état pour la réussite de ce projet. 

Les principaux atouts qui ont retenues leur attention :

- Notre volonté de combler le chainon manquant du parcours de l'habitat sur notre territoire entre le logement social et l'accession à la propriété. Comment faire baisser le coût du logement sans renier sur la qualité environnemental et permettre l'accession aux salariés du territoire à revenus modestes. 

- le détachement du coût du foncier du coût de la construction. Les acheteurs ne paient que la  maison et ne revendront que la maison en cas de déménagement, ce qui divisent le prix final par deux, grâce au Bail Réel Solidaire. L'accès est réservé aux revenus modestes et le prix au m² construit est encadré. L'investissement du terrain est porté par une foncière et remboursé sur du très long terme.

- Un espace partagé, une halle-atelier commune aux 36 logements pour partager des connaissances de bricolage pour son logement : tapisserie, peinture, carrelage,... implanté dès le début du programme et comme bien commun de la copropriété.

- La mixité sociale entre les 30% de BRS et l'accession libre.

- L'adéquation entre le mode de construction et les ressources locales par la construction bois pour un programme à haute qualité environnemental.

- L'originalité du statut du promoteur qui réuni collectivités, constructeurs et usagés en SCIC.

Pour répondre à la question posée par Jean-Philippe Martinet, en conseil municipal, non la commune n'a pas trop de logements sociaux elle n'est d'ailleurs pas contrainte à un pourcentage globale comme à Doussard au titre de la loi SRU. Par contre, elle est contrainte par le SCOT Schéma de Cohérence Territoriale de l'ensemble du bassin annécien traduit dans le PLUi à 25% de logement sociaux par programme neuf ou réhabilitations importantes. Le BRS comme expliqué ci-dessus entre dans la catégorie des logements sociaux et viens permettre une accession aidée pour des ménages modestes travaillant sur le territoire.

Concernant la densité en centre-ville et la circulation automobile. Si nous construisons la ville de demain, toutes les études le démontrent, que le nombre de véhicules individuels, type voiture, va inéluctablement baissé. Aucune ressources pétrolières, aucune ressources en matières premières, ne vont permettre le maintien de véhicules personnels à un tel niveau. Mieux vaut anticiper pour construire la ville de proximité du coeur de ville bien desservis en transports en communs pour l'équité de tous en terme de mobilité. Ce qui comptera, c'est pas la voiture individuelle pour chacun mais la mobilité pour tous.

Oui j'aurais aimé une meilleure défense du dossier par le maire pour obtenir l'adhésion de tous sur ce projet. Peut-être une présentation complète du projet par la SCIC Habitée aux habitants et à minima au conseil serait nécessaire.

L'autre point qui est passé assez inaperçu est le passage de la propriété du Val de Tamié du domaine public de la commune à son domaine privé. Cette délibération va permettre de proposer la gestion du site de Tamié à un partenaire privé comme pour la gestion du château. Je ne dis pas que c'est une mauvaise chose, je traduis la décision pour une meilleure compréhension de tous.



vendredi 25 septembre 2020

Un réel espoir

  La campagne des sénatoriales touche à sa fin. Elle fut intense.

Je tiens à remercier tous les élus qui m’ont reçu,
tous ceux qui sont venus à ma rencontre lors des réunions dans les territoires,
tous ceux qui nous ont fait parvenir des messages d’encouragement
et les personnes qui se sont engagées généreusement à mes côtés pour m’accompagner et me soutenir.

A certains égards cette campagne fut compliquée. Le délai court ne m’a pas permis de rencontrer tou-te-s les élu-e-s. Je le regrette car ce fut des moments enrichissants. Nous avons abordé tant de sujets, du versement transport aux plans alimentaires territoriaux en passant par les baisses de dotation et les fonds de péréquation. Il y a tant à construire ensemble !

J’ai essuyé des attaques aussi, peut être est-ce le signe que ma candidature est un réel enjeu politique pour la Haute-Savoie.

Ce que je retiens est l’envie d’avancer sur le chemin de la transition écologique de nombreux élus de tous bords. Certains y arrivent par le prisme de la mobilité, d’autres par celui de l’énergie mais pour beaucoup c’est le simple constat des dérèglements en cours et la nécessité de concevoir le développement de notre territoire autrement. C’est aussi le sentiment de responsabilité qui nous anime car nous construisons demain par nos décisions d’aujourd’hui.

Cette campagne, vous rencontrer, m’a conforté dans l’analyse que notre territoire est prêt à faire les premiers pas vers la transition écologique, en se posant des questions pragmatiques, en lien direct avec l’amélioration de la vie quotidienne de nos concitoyens.


vendredi 11 septembre 2020

Je serai candidate aux sénatoriales

J’entends et je lis l’inquiétude de certains favergiens si je suis élue sénatrice et que je doive quitter mes fonctions de 1ère adjointe. Qu’ils soient rassurés, je conserverai ni le statut, ni l’indemnité de maire-adjoint mais je resterai en soutien du travail d’équipe de la municipalité.

Bénéficier d’un sénateur de proximité sur son territoire est un avantage pour être au plus près de l’action gouvernementale, de ses déclinaisons possibles sur le territoire. C’est un soutien pour faire avancer les projets et pour interpeller directement l’exécutif national sur des dysfonctionnements, sur des décisions qui par exemple ne seraient pas judicieuses pour nos territoires de montagne. J’aurai à faire prendre conscience aux plus hautes instances de l’impact spécifique du changement climatique sur la Haute-Savoie qui est déjà passée à +2°, sur la fonte des glaciers qui très rapidement aboutira à l’assèchement des Alpes (château d’eau de l’Europe), à la fonte du permafrost qui au-delà de l’inquiétude de nouveaux virus libérés génère déjà des effondrements qui vont continuer, sur la perte de biodiversité, sur la mauvaise qualité de l’air qui s’amplifie … Ces phénomènes qui se passent chez nous et nous impactent dans nos vie quotidiennes sont intrinsèquement liés à des choix locaux mais également nationaux antérieurs.

Je serai active pour montrer qu’il y a urgence à résoudre les problèmes de mobilité en 74 (transport routier et mouvement pendulaire autour de Genève ou autour d’Annecy, et tourisme en général) et comment les difficultés propres à l’évolution de notre territoire vont impacter l’ensemble de la nation si on n'y prend garde (transport, la qualité de l’air, le manque d’eau, la dégradation des paysages et de l’attractivité de ce territoire ).

Un sénateur est également là pour accompagner les collectivités territoriales bien plus qu’un député. Dans cette fonction, j’ai la volonté d’accompagner tous les élus de ce territoire qui ont conscience de ces enjeux et veulent travailler collectivement sur une vision globale. Il s’agit de co-construire, au-delà des chapelles partisanes, sur ces gros enjeux : Comment on réorganise l’ensemble des transports en commun pour sortir du tout voiture et camions et que chacun ait une offre de transport de proximité ? Comment on réorganise l’offre de logements pour limiter les mouvements pendulaires domicile/travail (coûts en temps et en essence pour les salariés) ? Comment on demande des études prospectives sur l’évolution de l’offre en eau potable disponible sur notre territoire (à long terme soit, mais c’est indispensable à l’échelle du pays)? Comment on mutualise le montage de projets de production énergétique locale ? Quel est l’échelle pertinente pour construire nos Plans Alimentaires Territoriaux ?...

Je serai à l’écoute et dans la co-construction avec tous les élus de Haute-Savoie en solidarité territoriale, pour la reconnaissance des spécificités de notre département, pour plus d’équité entre communes et plus de justice sociale pour chaque habitant où qu’il soit.

Face aux crises économiques, sanitaires, sociales… on constate que les territoires, pays, au-delà de leur niveau économique, résistent mieux quand les solidarités humaines, économiques, structurelles sont mieux organisées.

C’est tout cela que nous avons à construire ensemble et pour lequel je m’investirai.

Que les favergiens soient rassurés, le travail d’un sénateur est directement lié à celui des élus locaux et je resterai impliquée avec le projet proposé pour Faverges-Seythenex avec encore plus de poids pour le mettre en œuvre.

mercredi 24 juin 2020

Loterie de 500€ pour l'achat d'un Vélo à Assitance Electrique VAE

Comme dit dans l’article précédent, j’ai refusé de participer au conseil comme élue mais je suis revenue vers 22h et j'ai pu assister au débat sur la délibération VAE (Vélo à Assistance Electrique)
depuis la salle.
Pour engager la société vers la transition écologique, Marcel Cattanéo fait voter au dernier conseil municipal du 22 juin, une aide de 500 € à 20 personnes sans conditions de ressources.
La discussion du conseil a porté sur divers points qui n’avaient pas encore été éclaircis.
Comment seront choisis les heureux bénéficiaires ? Contrairement aux apparences ce ne sera pas une loterie, mais dans l’ordre d’arrivée des dossiers. Premiers arrivés, premiers servis. Il n’y a pas d’effet rétroactif pour un achat qui viendrait d’être fait. On évoque l’idée que l’achat devrait se faire
dans un magasin partenaire sans être très clair sur la procédure pour en bénéficier.
A partir de quand cette délibération deviendra-t-elle effective ? Le maire hésite et propose soit le 1 juillet, soit le 1er septembre, cela n’avait pas encore été discuté ! Ce sera la 1 juillet.
M.Riquier évoque l’idée de faire une différence entre un achat pour aller au travail et un achat de loisir. Il propose 500 € sur attestation de l’employeur et 300 € pour les loisirs. Cette idée absurde sera retenue. Pourquoi pas 300 € pour mon parapente !
André Gruffaz propose de faire une aide proportionnelle aux revenus du foyer, mais cette idée ne sera même pas retenue.
Personne ne pose la question du mode de communication pour que chaque citoyen soit équitablement informé ni du processus de validation d’ordre d’arrivée des dossiers à la mairie. Je suppose que, comme pour les soldes, on fera la queue à l’ouverture de la mairie mercredi prochain pour être le premier à déposer son dossier, 500 € ce n’est pas rien !
Il y a encore beaucoup de flou à régler avant pourtant !

Cette délibération est très hasardeuse dans sa mise en œuvre mais pas seulement. L’aide de l’état mentionnée en début de délibération pour justifier la démarche n’entre pas dans le processus voté. L'état donne le même montant que la commune pour un total maximum de 200 €. L’optimum est donc de 100 € de la commune et 100 € de l’état. Si la commune donne 150 €, l’état n'apportera que le complément de 50 €, si la commune donne 500 € l’état n’intervient plus et ne donne plus rien.
En quoi cette délibération de « loterie » ou de « cadeau à des amis » pour 20 personnes, contribuera-t-elle à la nécessaire transition écologique ?  L'obtention de l'aide n'amènera pas forcément, le bénéficiaire à un changement de ses habitudes pour ses déplacements du quotidien. L'effet peut être totalement insignifiant sur les nécessaires changements de pratique.

Pourtant, après une discussion qui relève plus d'une réunion de liste que d'un conseil municipal sur le départ, Anne-Marie Bernard et ses colistiers votent POUR cette proposition de la liste M.Cattanéo dont on ne comprend pas la finalité, le bénéfice collectif.

Pour laisser son vélo
à ce stationnement
en pente, il faut
l'attacher au support
sinon il sort !
Avec la liste « ENVIE COMMUNE » menée par Jacques Dalex. Pour encourager l'usage du vélo  comme moyen de transport alternatif à la voiture pour de courts trajets, nous accompagnerons la remise en état des vélos et la remise en selle (apprendre ou réapprendre à circuler avec son vélo).
Concernant l'aide l'état pour l'achat de VAE, nous appliquerons celle qui déclenche la subvention maximale de l'Etat de 100 € + 100 € de la commune soit 200 € avec conditions de ressources, pour chaque citoyen qui en fera la demande.  Avec le même budget, on peut déclencher l'achat de 100 vélos à Assistance Electrique (VAE) au lieu de 20, et surtout 100 bénéficiaires de 200 € au lieu de 20 à 500 € et du temps pour faire la démarche. Cette offre sera complétée de Vélos à Assistance Electrique en location pour permettre à chacun d'expérimenter l'usage avant de s'engager dans un achat encore onéreux ou pour un usage ponctuel.

Nous installerons un box à vélo sécurisé en centre-ville et reverrons les stationnements vélos qui ne sont pas toujours fonctionnels.

Conseil municipal du 22 juin


Une fois le conseil ouvert, je demande la parole pour faire cette déclaration :

"Alors que les conseils municipaux de l'hexagone peuvent de nouveau se tenir depuis le 18 mai, celui de Faverges-Seythenex est prévu bien trop tard dans le mandat. Tellement tardivement qu'un problème technique, qui se reproduit pour la 3ème fois en deux ans, le retarde encore (l'envoi trop tardif des documents aux élus, qui ne les reçoivent pas dans les délais légaux, rend impossible la tenue du conseil). Le conseil a donc lieu le 22 juin pour un deuxième tour des élections fixé le 28 juin.
Si le contenu de ce conseil correspondait effectivement à la gestion des affaires courantes avant le changement de gouvernance, nous aurions participé bien volontiers.
Mais, un conseil pour la liquidation de 383 000 € de patrimoine communal, pour une atteinte à la politique sociale avec la suppression des mercredis sans cartable, pour la validation de votre programme à venir concernant la Forge, pour la loterie de 500 € pour 20 vélos électriques sans aucun critères d'attribution , et bien d'autres encore... nous indigne.
D'ailleurs vous prévoyez vous même que ce conseil tardif pour passer vos délibérations de dernière minute ne fera peut-être  pas recette puisque vous évoquez en fin de convocation qu'en cas d'absence de quorum le conseil aurait lieu vendredi soir 26 juin !
Cette dernière semaine avant les élections est traditionnellement consacrée aux réunions publiques. Même si vous avez décidé de vous y soustraire, c'est essentiel pour les citoyens qui souhaitent voter en connaissance de cause. Nous regrettons que vous ne respectiez pas ce temps démocratique.
Pour toutes ces raisons, nous, Jeannie Tremblay-Guettet et Claude Gaillard, élus du conseil municipal ne participerons pas à ce conseil du 22 juin 2020."
Et j'ai quitté le conseil. Claude ne s'était pas déplacé.

Les quatre membres du groupe Anne-Marie BERNARD sont présents, dont trois en short, et ne font aucun commentaire.

Seul deux membres sur la liste de Patrick Duc sont présents.

André Gruffaz demande également la parole pour faire les mêmes reproches que précédemment. "Je suis surpris de voir figurer à l'ordre du jour de ce conseil, des décisions à prendre qui sont également des promesses de campagne de la liste majoritaire actuelle.../... En outre, de nombreux points me semblent du ressort des élus du prochain mandat, et anticipent des décisions pour cette future mandature.
- Ventes de logements (points 22-23-24)
- Acquisition de locaux (point 36)
Aussi, je me proposais de m'abstenir ou de voter contre certains points."

Roland Blampey parle à son tour avec toujours ce reproche de conseil qui arrive beaucoup trop tardivement.
Sur 55 points mis au vote :

Le groupe de Mme Bernard fait 12 votes différenciés.
Compte tenu du 1/4 des votes où les membres du groupe ne sont pas d’accord entre eux, je n’ai analysé que le vote de Anne-Marie Bernard qui se propose comme tête de leur liste pour la prochaine mandature.
13 ABSTENTIONS, soit 25 % des votes, où elle ne sait pas quoi décider.

38 votes POUR dont :
- L’augmentation systématique, chaque année, de la cantine.
- au moins la 3ème climatisation à la crèche sans jamais évoquer l’idée d’une rénovation thermique du bâtiment. Equipement refusé dans la majorité des crèches pour des raisons sanitaires.
- Le projet électoraliste d’une aide de 500€ pour l’achat d’un vélo électrique (pour les 20 premières demandes) ouvert à partir du 1er juillet.
Seulement 3 CONTRE dont :
- Le compte administratif de la Sambuy (sans explications de vote)
- La révision du budget prévisionnel 

Un refus de voter

vendredi 5 juin 2020

Grottes et cascades, que s'est-il vraiment passé ?

Début mars, un habitant m'alerte, photos à l'appui, de travaux d'envergure, depuis l'automne, aux Grottes et Cascades de Seythenex : grosses buses, plate-forme en béton d'environ 25 m2, fermeture du sentier,... Cette demande d'un citoyen est tout à fait courante puisque je suis une élue de la commune.

En commission urbanisme, dont je suis membre, nous étudions les permis de construire et les autorisations de travaux qui ont au préalable été instruits par les services de la mairie. Je suis très rarement absente et je ne me rappelle pas avoir vu passer de dossier concernant les Grottes et Cascades. Je pose la question à la commission suivante du 11 mars.
Le maire délégué de Faverges (président de la commission) et le maire délégué de Seythenex ne semblent ne pas être au courant et l'un d'eux m'affirme aller dés le lendemain matin, pour se renseigner auprès du propriétaire.

Sur ce, huit jours plus tard, le confinement fait rentrer tout le monde à la maison.

Fin mars, certains dossiers d'urbanisme sont traités à distance avec la commission. Pourtant, je n'ai aucun retour concernant les Grottes et Cascades de Seythenex, si ce n'est que le chantier continue en période de confinement.

Le 2 avril, par mail aux membres de la commission je repose ma question : "Avons nous des nouvelles sur la nature, les autorisations de travaux aux Grottes et Cascades de Seyhtenex, et la fermeture du sentier ?" Le maire-Délégué me répond le lendemain : "Quant aux travaux effectués,une demande va être adressée à la commission d'urbanisme,nous sommes en train de vérifier la faisabilité" puis un mail des services : " j’ai eu ce jour Mr MABBOUX Christophe au téléphone à ce sujet. Je lui ai demandé de déposer une DP qui précisera tous les travaux qu’il a entrepris sur le site des Grottes et sur le sentier". Je comprends alors que rien n'avait été fait jusqu'à maintenant.
On peut considérer que cela n'a pas d'importance, mais après quelques clics, je découvre que pour la création d'un accrobranche il nous faut connaître :
- quelle est la nature des différents travaux
- quelle est la surface occupée par l'équipement
- qui est propriétaire du terrain
- dans quel type de zone sommes nous au titre du Plan Local d'Urbanisme Intercommunal (PLUI)

- est ce que l'équipement nécessite (dans le cas présent, a nécessité) d'enlever des arbres.
- choix des arbres et expertise phytosanitaire (puis diagnostic de santé annuel des arbres supports).
- la qualité des sols... 

Ces "paperasses" (comme certains peuvent le penser) sont là pour s'assurer que les règles fixées en matière d'urbanisme par la communauté de communes sont respectées et que l'équipement sera sécurisé pour les clients qui viendront en toute confiance. A ce titre en cas de défaillance, au moindre accident l'ensemble des pièces sera contrôlé et non seulement la responsabilité de l'exploitant sera engagée mais également celle du maire. Voyant que les élus de la commission ne prennent pas ce problème au sérieux, je décide d'informer le maire de la situation, lui demandant l'arrêt des travaux jusqu'au dépôt du dossier nécessaire, avec copie aux services concernés de la préfecture (puisqu'ils sont concernés par la procédure).

Un mail des services techniques à la commission urbanisme, du 10 mai, me confirme :
-   "Que l’accrobranche est maintenant en place", alors que ce n'était pas le cas au 11 mars quand j'ai posé la question. La municipalité a donc laissé les travaux se dérouler.
-   "Que le sentier est dans la continuité d’un chemin rural communal dit des grottes partant du chef lieu de Seythenex". Le courrier précise qu'"il passe sur un terrain privé" mais comme la plupart des sentiers et ils ne peuvent pourtant pas être bouchés ou déviés de la seule initiative des propriétaires. Il y a forcément un droit de passage.
-   "Que la municipalité a demandé de stopper immédiatement les travaux" qui sont maintenant terminés, alors qu'ils savaient depuis deux mois qu'il n'y avait pas d'autorisations.
Je suis satisfaite cependant que les vérifications nécessaires soient faites et que les autorisations soient demandées pour régulariser et sécuriser juridiquement le projet.
12 mai - Avis défavorable du maire pour la construction d'un chalet en bois

A la sortie du confinement, le 19 mai, nous avons une commission urbanisme en mairie et ne voyant toujours pas passer la demande d'autorisation de travaux, j'interroge son président. J'apprends alors, que le préfet a demandé le démontage complet des installations ! Dans le cadre du PLUI, il avait été identifié une zone de développement possible, apparemment, il ne se serait pas mis dessus, mais sur la zone classée naturelle ne pouvant recevoir aucun équipement touristique.

Le mardi 2 juin, une personne (sous pseudonyme) ne connaissant vraisemblablement rien du dossier m'attaque ainsi que "Falcy" ! (je n'ai pas eu de contacts avec ce nom) sur Facebook à ce sujet. Il s'ensuit un déferlement de commentaires et de commentaires qui commentent des commentaires...

Le jeudi 4 juin, j'appelle directement le propriétaire des Grottes et Cascades, qui reconnait son erreur. Lors de l'installation de sa tyrolienne, il y a huit ans, il avait eu un accord tacite verbal avec le maire. Il a donc poursuivi selon les même règles. Il apparaît que non seulement son installation de l'accrobranche n'est pas conforme mais l'ensemble de ses nouvelles installations (Tyrolienne, chalet...) non plus !!! Je vous laisse imaginer la suite s'il y avait eu le moindre accident avec un client sur l'équipement. Le propriétaire mal conseiller, comprend maintenant l'ampleur de son risque mais se trouve maintenant dans une situation très compliquée pour le développement de son activité.
Ce que je retiens :
- La commune n'accompagne pas les projets pour qu'ils soient en conformité de la réglementation. Pourtant, la responsabilité du maire (et celle du propriétaire) sera engagée en cas d'accident sur un équipement non-conforme. Par effet ricochet, le porteur de projet, qui veut développer son établissement est mis en danger et se trouve à engager des sommes qui le conduisent à une impasse. Ce projet doit potentiellement amener plus de touristes sur le pôle et pourtant la commune n'anticipe pas.  Elle n'accompagne pas non plus le projet sur le calibrage des stationnements et des routes d'accès, la sécurisation de la traversée de la route par les piétons, le stationnement particulièrement dangereux sur la droite en montant (à pic vertigineux quand on ouvre sa portière,...).
- La commune impose à chaque personne qui souhaite engager des travaux de faire une Déclaration Préalable en mairie ( même à ma voisine pour repeindre ses volets, car ils sont de deux verts différents et elle veut les faire d'un seul vert). En commission urbanisme, nous étudions toutes ces demandes, avec l'aide des services, pour la conformité avec toutes les règlementations. Mon rôle, en tant qu'élue minoritaire, est de s'assurer du bon fonctionnement de la commune du 1er au dernier jour du mandat et beaucoup de favergiens m'en sont très reconnaissants. Cela fait plus de deux ans que l'on ne voit plus les élus des autres listes minoritaires. Sur les 12 membres de la commission, nous ne sommes en général que 4 ou 5.
- Je retiens également que tous les favergiens n'ont pas toujours été traités de la même manière. Pendant des années, la municipalité a refusé l'installation d'un jeune agriculteur qui  était totalement dans les règles pour son dossier d'installation, allant jusqu'à prétexter des nuisances paysagères de son bâtiment à créer dans un secteur qui permettait l'installation. agricole. C'est Claude Gaillard et moi qui avons dû intervenir et le soutenir pour qu'il obtienne son permis. 

Ce que je ne comprends toujours pas :
Lors du PLUI, nous avions délimité un secteur constructible de manière dérogatoire, pour permettre un développement de la zone possible.Je ne comprends pas pourquoi, la tyrolienne, n'a pas été intégrée dans ce périmètre et pourquoi le propriétaire n'a pas été associé et informé des prescriptions concernant son terrain pour ses développements futurs.

 Mon rôle en tant qu'élue, est de veiller au respect de la loi afin d'assurer la sécurité des usagers et la tranquillité de l'exploitant par des travaux en  bonne et due forme. Dans cette affaire, la défaillance des maires-délégués de Faverges-Seythenex, est la seule raison de l'origine des difficultés rencontrées actuellement par l'exploitant des Grottes et Cascades. Il est lui même, maintenant, très conscient de la situation et malheureusement de son impact.

PS : Nouvel épisode ce matin, 6 juin, avec le post de Christophe Mabboux où personnellement je n'ai pas accès.

Plusieurs erreurs dans ce post de Christophe Mabboux :

- Ce n'est pas nous qui avons décidé d'en faire un objet électoral mais quelqu'un de masqué qui avance sous le nom de Claude Bart.
- Je n'ai pas dit, ni écrit, que c'était M.Guénan qui avait autorisé la tyrolienne, j'ai dit que c'était le maire (je sais qu'avant 2014 ce n'était pas M.Guénan) Je ne cite  jamais les personnes par leur nom, quand elles agissent en tant qu'élu mais dans bien leur fonction d'élu.
- Après vérification, Claude Gaillard n'est jamais allé sur le chantier pendant le confinement, il est toujours resté chez lui. Il va être impossible d'apporter la preuve de sa présence.
- Je ne me suis pas adressée à Christophe Mabboux et n'avais pas à le faire. Le 11 mars, j'interroge juste la commission sur un dossier que je n'ai pas vu passer en commission. Mireille Boîte, je ne me prends pas pour le maire, je ne vais pas directement questionner le propriétaire, ce n'est pas à moi de le faire.
- Nous avons la confirmation que si le maire-délégué avait fait le nécessaire, son travail d'élu, comme il nous l'avait affirmé au soir de la commission du 11 mars, il était encore temps d'éviter le pire.
-  Je n'ai jamais eu de contact avec FALCY et je l'ai écrit d’emblée dans mon blog. Je découvre qu'il s'agirait de Mme Marie-Claude Falcy avec qui je n'ai jamais eu aucun contact et qui récuse également les accusations à son encontre.